27 décembre 2009

Bonne Année!

Après une nouvelle séance d'enregistrement d'un morceau, le Grupo Sagarnaga s'offre des petites vacances et vous souhaite de Bonnes Fêtes et une année 2010 musicale et heureuse!(Photo:émilie)

6 décembre 2009

La légende de la création

"Mais au fait, Sagarnaga, comment ça a commencé?"

Question d'une nouvelle recrue, et que vous vous posez peut-être aussi. Alors voilà, on vous le dit, tout a commencé par une histoire de tondeuse à gazon. Ca paraît incroyable, mais c'est comme ça que le raconte Jean, l'un des fondateurs du groupe...
Et oui, un prêt de tondeuse à gazon, une rencontre entre deux musiciens amateurs de musique des Andes qui jouent chacun de leur côté, et c'est le début d'une longue histoire. Ensuite c'est un enchaînement de rencontres. D'abord Gérard, venu "casser la croûte" et avec qui Jean et son frère commencent à parler musique. Il faut dire que, dans le Grupo Sagarnaga, tout commence et se termine souvent autour d'une table. Parallèlement, Jean assiste à un concert et y rencontre un autre Gérard. A quatre, l'idée de "faire un petit truc" commence à germer. Par ailleurs, le premier Gérard fait des stages avec le musicien Uña Ramos, où il côtoie d'autres amateurs de musique des Andes: Jean-Marc et Marie-Hélène, qu'il présente à Jean, ainsi que sa femme Brigitte. Premières animations, répétitions dans le garage, un groupe commence à prendre forme, d'abord baptisé "Cañahueca".
Un peu plus loin, à Reims, des ateliers de sikus se sont montés, notamment avec le groupe los Chipayas, et auxquels participent Francis et Richard. 1986? 1986? 1987? La légende reste floue sur les dates. Toujours est-il qu'un an après, les deux rémois s'intègrent à Cañahueca. Premier stage dans le Larzac, et le Grupo Sagarnaga prend vie.
Par la suite tout s'enchaîne. Armelle, qui faisait aussi partie des ateliers de Uña Ramos; Raymond, qui après avoir joué avec d'autres groupes de musique des Andes, rejoint Sagarnaga; Vincent, qui se présente timidement mais dont le talent justifie la venue; Jean-Marie, un autre passionné; et il y a très peu de temps Emilie, qui jouait dans son coin et qui finit par prendre sa place.
Certains s'en vont, d'autres restent, mais l'essentiel demeure: la passion de la musique des Andes, la convivialité, et la clé de toute l'histoire, les rencontres, qui encore aujourd'hui nourrissent le groupe et le font évoluer.
Le Grupo Sagarnaga il y a quelques temps
(Photo:Sagarnaga)